un mode de vie hors sol

Après mon cinquième déménagement sur Paris, je me retrouve dans une situation financièrement difficile et j’ai alors l’occasion de vivre dans un "squat" situé dans les anciens bureaux de Dassault système.
Je dois à ce moment là faire un maximum d’économies , et sachant que cette situation est transitoire je décide ne pas m’installer durablement.
Je veux pouvoir rester mobile, léger, sans entraves matérielle et n’ayant ni lieu de stockage ni meubles dans lesquels ranger les objets amassés aux cours des 8 dernières années, j’entame un grand tri et passe en revue tout mes "biens".
Je distingue 8 catégories d’objets qui me sont indispensable:
. Ustensiles de cuisine (se nourrir)
. Outils d’entretien (mon habitat)
. Literie (dormir)
. Pharmacie (hygiène)
. Vêtements (reconnaissance/appartenance)
. Radio/TV (information)
. Téléphonie (communication)
. Outils de travail (outils manuels et informatiques)
. Objets personnels (hobbys, culture, souvenirs)

Je revends ou me débarrasse de tout les objets que je considère comme non répertoriés dans l’une des catégories ci-dessus, et je décide de faire en sorte que mes objets puissent être contenus dans un volume équivalent à un coffre de voiture (~450 litres).
C’est alors que je m’aperçoit que la plupart des objets qui m’accompagnent et que je décide de garder sont des articles d’extérieur, et que sans m’en rendre compte, je suis en train de mettre au point mon kit de vie ( ou starter pack d’étudiant ).
Je commence alors à m’intéresser aux ensembles d’objets déjà tout prêt, des kits d'urgences , et nécessaires de voyages.
en dehors de quelques blagues et gadjets pour étudiants trouvées sur Amazon, et des kits d’urgence pour faire face à l’Apocalypse, c’est dans le domaine militaire, que je dispose des meilleures réponses concernant la rationalisation d’ensembles d’objets de première nécessité
C'est dans un contexte d’innovation militaire que proviennent la plupart des objets de camping qui me servent alors à faire face à l’absence temporaire de foyer durable.
au fil de mes recherches je suis interpellé par la question du survivalisme
Le survivalisme désigne les méthodes utilisées par certains groupes ou individus qui se préparent à une hypothétique catastrophe dans le futur, au niveau local, régional, national ou mondial.
Les survivalistes se préparent en apprenant des techniques de survie et de premiers secours, en construisant des abris, en stockant des aliments et en apprenant à se nourrir en milieu sauvage.
on parle de ' prepper' ou de naturaliste consciencieux de se rapprocher de la nature , a la recherche d'indépendance par rapport au système économique. il touche toutes les classes sociales.
Dans ce memoire je tente de comprendre les phenomenes par lesquels une partie grandissante de la population pré-sent un danger imminent, qui viendrai mettre mal un confort acquis.
Qu’elles soient naturelles, sanitaires, technologiques ou économiques, les possibles catastrophes mettent l'homme face a la vulnérabilité de son mode de vie et le pousse a se préparer aux pires.
les récits de fin du monde, comme le déluge, on depuis tout tant fait partie de l'imaginaire de Lhomme. si l'idée du survivalisme né dans les années 70 aux états unis en réponse au danger potentiel dune guerre nucléaire, ( image du survivaliste parano enfermé dans un bunker) il tend aujourd'hui vers un néo-survivalisme , lié a la peur écologique.

en janvier 2019 j'effectue un voyage d'un mois en Californie, berceau du survivalisme a la rencontre de 'preppers' et suivre des stages de formation.
je me demande alors comment acquérir une forme d'autonomie, de reflexes et d'outils nécessaires pour faire face aux situations dites ' urgente' et plus largement comment devenir conscient et acteur d'un développement durable.